Pratique et Utile

C’est un mini-drone ou un drôle d’insecte ?

Des mini drones minuscules

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de l’Université d’Harvard et de la City University of Hong Kong ont construit une nouvelle génération de drones minuscules, solides et agiles en s’inspirant d’un insecte volant. Il leur a suffi d’observer la nature et de mettre en application leurs différentes observations pour faire d’un drone de 4 centimètres à hélices (le plus petit au monde jusque-là), un nouveau de 5 millimètres de long avec des ailes ; plus facile à manœuvrer, plus pratique et plus polyvalent.

Mais avant qu’il puisse voler dans une machine complexe, se faufiler dans des espaces habituellement inaccessibles et servir éventuellement dans diverses domaines : militaire, industriel ou médical, ce drone-insecte devra subir quelques petites améliorations, notamment en terme d’autonomie. En effet, les drones traditionnels utilisent le moteur embarqué pour être alimenter en courant électrique; alors que ces futurs mini-drones dont la taille est tellement petite sont contraints de recourir à une source d’énergie externe pour prendre de l’altitude.

Un bref descriptif du drone-insecte pour les plus curieux

Avec un poids léger d’environ 0,5 grammes, pas question d’avoir un moteur pour notre mini-drone ; il se contente d’une technologie reposant sur des cylindres en caoutchouc souples recouverts de nototubes de carbone. Une fois mis sous tension électrique, les minuscules tubes de carbone étirent le caoutchouc et fait battre les ailes du drone environ 500 fois par seconde, comme le ferait un bourdon.

Selon les chercheurs, à cette vitesse le robot reste, quand même, résistant et fiable et ont même déclaré que " Vous pouvez le frapper quand il vole et il peut se rétablir. Il peut aussi effectuer des manœuvres agressives comme des saut périlleux en l’air ". Mais comme nous l’avons précisez plus haut dans cet article, le drone-insecte a ses limites. Pas de batterie, pas de moteur, pas de caméra et pas de système pour transporter de petites charges. Alors en attendant la concrétisation de ce mini-drone révolutionnaire, faisons un tour du côté des drones actuellement sur le marché.

Un peu d’histoire

L’origine de cet engin volant sans pilote remonte à la première guerre mondiale. C’est une invention militaire qui se démocratise et se répand dans les années 2000 ou elle commence à être utilisée dans les domaines civils.

En 1916, le britannique Archibald Low lance l’Aerial Target, un avion cible commandé à distance par des ondes télégraphiques sans fil. En 1917, des ingénieurs américains travaillent sur un avion radio commandé le Hewitt-Sperry Automatic Airplane et la même année, un capitaine français du nom de Max Boucher fait voler un avion Voisin sans pilote à bords sur une distance de 1 kilomètre. Encouragé par cet exploit, il réussit, en 1918, à faire voler sur 100 Kilomètres un avion Voisin BN3 radio commandé. En 1935, le mot drone fut utiliser pour la première fois mais c’est en 1941 qui devient populaire grâce à l’US Navy et à son avion cible Target Drone Denny 1.

Plus tard, lors des guerres de Corée et du Vietnam, ces appareils volants furent utilisés pour des missions d’observation et de surveillance mais c’est dans les années 90, que les drones armés, capables de surveiller et d’attaquer une cible, virent le jour.

Au jour d’aujourd’hui, les drones sont, également, utilisés pour des applications civiles comme la surveillance des incendies, des inondations mais aussi pour des applications privées : surveillance de certaines grandes infrastructures, de projets agricoles, photos aériennes, cinéma…Google et Amazon envisageaient même un projet de développement de drones de livraison.

Mais l’utilisation de ces appareils de loisir est, depuis quelques années, bien réglementée. Aux USA, par exemple, le congrès américain interdit de survoler des zones urbaines et impose un pilotage à vue. En Europe, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a mis en place, depuis le 1e janvier 2021, une nouvelle réglementation régissant le fonctionnement de chaque type de drones.

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Les meilleurs drones sur le marché en 2021

Les sociétés qui fabriquent des drones sont de plus en plus nombreuses (DJI, Parrot, Power Vision, 3DR, Yuneec, EHang, Walkera, Syma, Autel Robotics, Blade…). Certaines sont spécialisée dans les drones pas très chers à l’excellent rapport qualité/prix ; d’autres dans les drones hauts de gamme, stables, maniables, endurants et capables de faire des merveilles comme des photos aériennes et des séquences cinématographiques.

On retrouve, au top, pour 1499 Euros, le DJI Mavic 2 Pro. Idéal pour les professionnels et pour les amateurs, il est beau, discret en vol et aussi polyvalent. Il est équipé de commandes intuitives et d’une très bonne caméra pour des images d’une grande qualité. Toujours aussi performants mais dans une gamme de prix plus raisonnable, à moins de 1000 Euros, nous aurons, le DJI Mavic Air 2 avec une superbe prise en main, une excellente autonomie et de très belles images ; le DJI Mavic Mini, le plus petit et léger drone de la gamme Mavic de la firme chinoise et le Parrot Anafi, compact et résistant avec une caméra thermique 4K.

Pour les amateurs qui ne veulent pas éclater leurs budgets, nous avons des drones de milieu de gamme comme les Husban H501S et le Potensic T35 pour moins de 200 Euros, le Eachine E520S à peu plus de 60 Euros mais aussi le DJI Ryze Tello, pour initier les enfants en bas âge aux joies du pilotage.

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