24 Janvier 2021
Selon de récentes recherches la Vitamine D aurait un rôle très important dans la prévention des formes graves de Covid-19. Utilisée, le plus souvent, pour aider l’absorption du calcium et du phosphore au niveau des intestins et pour soigner l’ostéoporose et le rachitisme, elle serait aussi très efficace contre certaines affections pathologiques.
Cette vitamine liposoluble est aussi appelée calciférol. Elle est produite par la peau lorsque l’on s’expose au soleil mais existe aussi, sous les forme D2 et D3 dans notre alimentation du quotidien. Ses bienfaits sont multiples. Elle protège et renforce les os, contribue au renouvellement des fibres musculaires, aide à la protection des neurones et donc à la prévention de la dégénérescence des facultés intellectuelles et bien d’autres rôle non encore totalement démontrés comme la protection de certaines maladies auto-immunes (comme les cancers) et cardiovasculaires.
Alors pour éviter une carence, en quelle quantité doit ton prendre cette vitamine sans être en surdosage ? Où peut-on la trouver dans notre alimentation ? Mais surtout quelle est son rôle dans la protection contre le coronavirus ?
Pour les nourrissons (donc moins de un an), ce sera entre 20 et 25 microgrammes. Pour les enfants de moins de 3 ans, les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes âgées (de plus de 75 ans) ce sera du 10 microgrammes et enfin pour les adultes, les adolescents et les enfants de plus de 3 ans, la dose est de 15 microgrammes. Il est cependant recommandé, aux bébés, aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes, de prendre des suppléments en Vitamine D.
Ces chiffres sont bien sûr donnés à titre indicatif. Ce sont des quantités recommandées. Seul un médecin peut vous donner exactement le dosage qu’il vous faut en fonction de votre âge, votre carence, vos habitudes alimentaires, la pigmentation de votre peau, votre pays, votre exposition aux rayons du soleil…
A LIRE : Le Zinc et la Vitamine C pour le renforcement immunitaireLa source principale de Vitamine D se trouve bien sûr dans les rayons du soleil. Mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir du beau temps toute l’année et surtout de trouver le temps de se dorer à la plage. On ne va pas se plaindre et on va plutôt essayer de profiter de tous les petits rayons de soleil, même en hiver, en sortant plus souvent dans les parcs, à la plage ou même sur son balcon (confinement oblige). L’essentiel est d’exposer sa peau directement.
Il y a aussi l’alimentation qui peut être une bonne source de Vitamine D. Certains aliments en contiennent plus que d’autres. Les plus riches sont les poissons gras comme le saumon, le hareng, la sardine, le maquereau et le thon. Viennent ensuite les œufs, le foie, le beurre, le lait, les fromages et les boissons au soja. N’hésitez donc pas à consommer au moins un de ces aliments tous les jours.
Pour l’exemple, 100 grammes de saumon représente 20 microgrammes de Vitamine D et la même portion d’espadon grillé 25 microgrammes ; ce qui couvre largement le besoin quotidien recommandé pour un adulte.
De plus en plus d’études ont démontrées que la Vitamine D pourrait aider à diminuer l’infection et les risques de formes graves de Coronavirus. En France, certains médecins et spécialistes de cette vitamine préconise une supplémentation générale de la population à la Vitamine D, sans exclure le processus de vaccination déjà en cours depuis quelques semaines.
Il faut bien comprendre que cette vitamine n’est pas un traitement préventif de la maladie mais un complément thérapeutique qui pourrait atténuer l’inflammation et ses conséquences les plus graves. La supplémentation doit donc se faire, de préférence, avant l’infection ou alors tout au début de la contamination. Elle agira sur l’ACE2 en modulant son expression, sur l’immunité cellulaire pour la réguler et sur les risques d’hypovitaminose qui pourrait donner une forme sévère du Coronavirus Covid-19.
La Vitamine D a déjà fait ses preuves dans les infections respiratoires hivernales. Elle agit sur nos défenses immunitaires pour passer le cap de l’orage inflammatoire sans trop de dégâts. Mais attention au surdosage. Il peut, chez certaines personnes, provoquer des effets plus ou moins graves, comme des maux de tête, des nausées, des douleurs musculaires et parfois même des troubles du rythme cardiaque ou des problèmes rénaux. Les cas d’intoxication restent très rares mais le mieux est de demander conseil à votre médecin traitant. Il vous prescrira la dose nécessaire, selon votre cas.
Le Vidal explique bien ce phénomène et donne l’exemple de personnes ayant un traitement pour les troubles du rythme cardiaque en disant qu’ils "…doivent éviter de prendre des compléments alimentaires contenant de la vitamine D " sans avis médical.
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